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Vers une réouverture prochaine des échoppes alimentaires sur les marchés ?

En marge du Conseil national de sécurité qui se tiendra ce mercredi 6 mai, le ministre wallon de l’Economie Willy Borsus, a plaidé ce matin en commission spéciale Covid-19 du parlement régional, pour une réouverture contrôlée des marchés extérieurs, en tout cas en ce qui concerne les échoppes alimentaires.

« Une réouverture contrôlée et encadrée »

« La situation est très compliquée pour ce secteur qui compte quelque 6000 commerçants ambulants et qui jouent un rôle primordial pour la valorisation de nos produits », a souligné Willy Borsus, avant d’ajouter : « Nous avons eu une conférence interministérielle en charge de l’Economie ce lundi et nous avons décidé de plaider, ensemble et avec la fédération des commerçants ambulants, pour une réouverture contrôlée et encadrée des marchés, en tout cas pour les produits alimentaires. Nous pensons que nous pouvons organiser cette réouverture, comme nous avons organisé avec succès me semble-t-il, la reprise des autres activités ».

« Une situation compliquée »

Du côté des principaux intéressés, la situation actuelle devient intenable. En effet, depuis le 19 mars dernier, les marchés de la région sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Mais selon Lello Valent, le gérant d’une épicerie spécialisée en produits italiens, il est grand temps que les activités maraîchères reprennent dès ce lundi 11 mai, au même titre que l’ensemble des commerces.

« Je soutiens tout à fait la position défendue par le ministre Willy Borsus. Notre situation est compliquée et il faut à tout prix que nous puissions à nouveau dès lundi prochain, reprendre nos activités sur les marchés. Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi les échoppes alimentaires sont uniquement concernées. Selon moi, il faut que l’ensemble des ambulants retrouvent leur place sur les marchés. », indique Lello Valent.

« Enclencher le plan travaux pour le marché de la Ville-Haute »

Toujours selon ce maraîcher, il faudrait analyser au cas par cas, ce qu’il est possible de faire sur les marchés, afin que les mesures sanitaires soient respectées le plus drastiquement possible. Mais cela impliquerait des changements d’habitude, sur certains marchés.

« Si on prend l’exemple du marché de la Ville-Basse, qui est installé sur la Place Verte, il n’y a aucun souci en termes de respect des distances, puisque les échoppes sont déjà distantes de 5 mètres, ce qui est également le cas dans de nombreux marchés de la région, comme à Jumet, Fontaine-l’Evêque, ou encore Monceau-sur-Sambre, pour ne citer qu’eux. Par contre, au marché dominical de Charleroi Ville-Haute, la situation est différente. En effet, dans les rues Turenne, d’Orléans ou Chavanne par exemple, il y a des maraîchers de chaque côté de la rue. Dès lors, il est impossible de faire respecter les mesures de distanciation sociale. Je propose donc aux autorités communales de Charleroi, de répartir les maraîchers sur les rues adjacentes au plan actuel, un peu comme évoqué il y a quelques mois, lorsque la Ville nous avait présenté les nouvelles rues qui allaient accueillir le marché pendant les travaux de la Ville-Haute », ajoute Lello Valent.

On devrait en tout cas y voir plus clair, après la tenue du Conseil national de sécurité de demain.


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