Du 22 au 27 août prochain se tiendront à Kazan en Russie les Worldskills. Cette compétition internationale des métiers techniques et technologiques rassemblera l’élite des jeunes dans différents secteurs. Ce concours s'adresse au moins de 23 ans, et mettra en compétitions des jeunes en formation dans pas moins de 45 disciplines. Ozge Ozbek est coiffeuse. Elle suit une formation à l'école Sainte-Anne de Wangercée Baulet, elle espère bien dans quelques jours décrocher son passeport pour la Russie.
Elle est inscrite en 7ème professionnelle à l'école Sainte Anne de Wanfercée Baulet, son rêve de petite fille était de devenir coiffeuse. Pour participer au Worldskills, Ozge a déjà franchi pas mal d'étapes comme les Startech days à Ciney, une épreuve de pré-sélection où elle a décroché une médaille de bronze.
Les compteurs sont remis à zéro
Un peigne et une tondeuse à la main, Ozge est vraiment dans son élément. Toute petite elle possédait des têtes de coiffure et s'amusait à réaliser son passe temps favori, les chignons. Un atout qu'elle compte bien exploiter lors des épreuves de sélections qui auront lieu le 19 avril. A l'issue de celles-ci Ozge saura si elle part en Russie. En attendant, les compteurs sont remis à zéro et il faut s'entrainer. Aujourd'hui c'est sur une coupe homme qu'elle s'entraine. "voilà, je fais juste une coupe homme classique un peu dégradé nouvelle tendance et tout ça". La coupe homme, c’est une des 8 épreuves qui pourrait lui être demandée au concours mondial des métiers : le worldskills. Son professeur Caterina Babarakos sait à quel point les épreuves sont strictes : "ce sont vraiment des épreuves bien définies, avec un cadre des critères de sécurité, de savoir-faire et donc ils n’ont pas le choix, ils sont obligé de faire ce qui est demandé"
Une école qui entretient la culture du concours
A l'école Sainte-Anne de Wanfercée Baulet, les coupes s'accumulent. "Les élèves qui sont demandeuses et déjà créatives à la base, qui aime ce genre de concours, on leur dit que c’est plus un amusement, c’est pour se faire plaisir avant tout. L’école nous soutient, on gagne quelque chose, on gagne, on ne gagne pas, ce n'est pas grave on continue à s'entrainer" s'enthousiasme le professeur. Pour Ozge la morale de l'histoire est tout autre "ça m’a appris à ne jamais baisser les bras, à me dépasser et même si je n’y arrive pas à recommencer sans cesse".
Ozge saura dans quelques jours si elle a sa place en Russie pour affronter les meilleurs apprentis coiffeurs mondiaux. Mais être arrivée à ce stade des pré-sélections est déjà une belle récompense pour cette élève assidue.