La 58e édition de l'Astrid Bowl bat son plein, cette semaine. Pour les Carolos, découvrir les meilleurs juniors mondiaux et les stars de demain est devenu une habitude. Mais mettre sur pied une compétition d'un tel niveau n'est pas une mince affaire. Membre éminent du club, Michel Willems est l'une des pierres angulaires du tournoi, dont il est le juge-arbitre depuis 1977. Sans interruption si l'on néglige la funeste année 2020 durant laquelle le Covid avait eu raison de nombreux grands événements, dont l'Astrid Bowl.
A 80 ans, Michel Willems fait figure de légende du monde du tennis, et pas qu'à l'Astrid Bowl. C'est lui qui gère le tournoi au quotidien. Pas évident, d'autant que le timing se révèle très serré. "Notre tournoi a lieu à une très bonne date, juste avant Roland-Garros juniors, ce qui fait que beaucoup de très bons joueurs, du top mondial, veulent venir à Charleroi, explique-t-il. Mais cela nous oblige à ne pas traîner dans la programmation. Pas question de prendre du retard. C'est pour cela que nous jouons sur deux sites et que nous comptons sur le soleil pour nous aider."
"C'est une semaine très difficile avec beaucoup de joueurs et de rencontres à programmer..."
"Ce tournoi est un plaisir"
Pour monter sur la chaise, on vient parfois des quatre coins de la Belgique. Notamment de Liège, comme Frédéric Kesteloot. "C'est un tournoi très agréable où c'est un plaisir d'arbitrer, se réjouit l'arbitre international. Il y a une bonne ambiance et le niveau est élevé: c'est très chouette." Au total, une vingtaine d'arbitres vont se succéder durant la semaine et jusqu'aux finales de samedi prochain.
Etienne GILAIN