Le Saint Charles, restaurant gastronomie sur le site du Bois du Cazier, était fermé depuis décembre et le Cazier cherchait un repreneur. Deux jeunes carolos ont relevé le défi. Avec la volonté d’utiliser un maximum de produits locaux dans leurs menus. Nous les avons rencontrés pendant les derniers préparatifs avant leur ouverture.
Le Saint Charles rouvre mardi
Le Bois du Cazier était orphelin de son resto gastronomique depuis presque un an. Dès mardi, le Saint Charles va renaître. Deux carolos: Julien et Benjamin viennent de le reprendre. Ils ont appris que la Cazier cherchait un repreneur. Et en tant que carolos, ils se sont dit:’’Pourquoi pas’’…
« Le site est quand même exceptionnel, reconnaît Julien Robin, l’un des deux repreneurs. C’est un lieu emblématique, et on est carolos. On s’est dit que ça valait la peine de reprendre cet établissement qui méritait de l’être. »
Des menus avec des produits locaux
Julien tient aussi un établissement au Golf de Pierpont à Frasnes-lez-Gosselies. Il s’est associé avec son cuisinier pour ce nouveau resto. Avec comme but de travailler des produits du terroir. De manière noble.
« On utilisera un maximum de produits locaux, détaille Julien Robin. Et ce, aussi bien dans les lunch de midi que pour les autres plats. On travaillera avec des boucheries locales, de la bière locale, des vins locaux. Le plus de choses possibles de la région. Le terroir est tellement riche que ça serait bête d’aller soixante kilomètres plus loin pour aller chercher quelque chose.»
Le terroir allié au patrimoine
« On fera par exemple des carbonnades flamandes avec la bière du Pays Noir, ajoute Benjamin De Bock, l’autre repreneur du Saint Charles. Il y aura le foie gras de la ferme du Limousin. J’ai aussi contacté de petits artisans du côté de Gerpinnes qui font leur lait, leur yaourt, leurs fromages, leur viande,,… Ce seront un maximum de produits locaux. Avec une cuisine plus élaborée. »
C’est un lieu de gastronomie qui renaît et qui veut allier patrimoine et terroir. Reste maintenant, pour les deux restaurateurs, à aller au charbon.