Les hommes de Mazzu le savent, il faut gagner au plus vite. Après 5 matchs sans la moindre victoire, la pression sur les épaules des Zèbres commence à se faire ressentir. Saint-Trond représentait l'occasion d'enfin prendre 3 points. Mais, les matchs s'enchainent et se ressemblent, les Carolos partagent face à Saint-Trond après un pénalty concédé dans les derniers instants.
Malgré les résultats médiocres de ces dernières rencontrent, les supporters répodent plus que présents, notamment aidés par un Marco Ilaimaharitra purgeant sa suspension en T4.
Mais, si les supporters poussent, le Sporting fait de même sur le terrain. Comme à son habitude depuis la reprise de la saison, les Carolos s'installent clairement dans le camp adverse. Charleroi est d'ailleurs la première équipe à se montrer dangereuse sur les côtés. Et pour cause, dès la 4e minute, Zorgane sert Heymans d'un centre dans le petit rectangle de Suzuki, mais la tête du Zèbre est cadré et dans les bras du gardien Trudonnaire. Le bon pressing des Carolos paye et de pareilles actions se répèteront amenant du danger dans le rectangle de Saint-Trond (7e, 8e et 15e) mais pas de but. Les Zèbres doivent tout de même rester sur leur garde car le bloc-bas de Saint-Trond reste menaçant lorsqu'ils partent en contre. La bonne organisation du Sporting permet de créer des occasions franches face à une équipe fébrile à l'image des interventions hasardeuses du gardien de Saint-Trond. Mais, les Trudonnaires ne se laissent pas abattre et tente de surprendre les Carolos sur de longs ballons en profondeur poussant Koffi à s'illustrer en duel face à Koita (33e). Peu à peu, le jeu carolo se construit et les contre-attaques se multiplient poussant Suzuki dans ses retranchements. La meilleure occasion du Sporting étant le duel raté de Morioka avant la fin de la 1e mi-temps (0-0).
Maudit VAR
La montée de Guiagnon dès le début de la deuxième mi-temps montre clairement l'ambition Mazzu, il faut plus de verticalité et d'efficacité offensive dans le milieu du Sporting, le résultat ne se fait pas attendre. Dès le 51e minute de jeu, Isaac Mbenza tente une frappe à ras-de-terre et le ballon vient effleurer le petit filet. Le Sporting est beaucoup plus dangereux, mais ne concrétise même pas les actions qui semblent plus faciles, à l'image d'une frappe carolo au point de pénalty, orpheline de tout pressing après une perte de balle de Smets. La prudence reste de mise du côté de Charleroi, le onze carolo n'est pas à l'abri d'une occasion franche des Trudonnaires. Après un corner qui semble anecdotique, le ballon revient sur Ito qui décide de frapper avec nonchalence, mais qui a bien failli surprendre Koffi et qui rafle la transversale.
Mais, Charleroi réagit avec deux belles occasions franches de Mbenza qui frappe le poteau et suivi d'une tête de Guiagnon (69e et 70e). Les supporters le sentent, il y a moyen de marquer, mais la prudence est de mise. Tout de même en confiance, le Sporting joue haut, ce qui rend les repli défensif compliqué et de belles opportunités pour Saint-Trond. C'est donc au tour de Koffi de montrer de quel bois il se chauffe, à deux reprises, en sortant sur un Delorge dangereux et une frappe surprenante d'Ito (77e). La montée de Trebel et Bernier confirme la volonté de tuer le match. Sur une contre-attaque fulgurante, Dabbagh reçoit le ballon à l'entrée du petit rectangle et pousse le ballon au fond. Les efforts des hommes de Mazzu sont récompensés et le Palestinien marque son premier but pour le Sporting.
Soulagé, il reste 10 minutes au Sporting pour espérer repartir avec les 3 points. Pourtant, une intervention défensive de Marcq ratée dans le rectangle de Koffi pousse le VAR à intervenir. Les Trudonnaires obtiennent un pénalty et Koita met le ballon au fond (88e,1-1). Maudits, les Zèbres n'attendent pas pour réagir avec une belle combinaison de Guiagnon et Dabbagh, mais le ballon passe à côté. Si une deuixième intervention du VAR a donné des sueurs froides aux Carolos, il n'en sera finalement rien.
Les Zèbres devront encore patienter pour leur première victoire. Prochain match, Bruges à l'extérieur.
Sacha Benazzi.