Le Sporting de Charleroi affrontait Courtai pour la 7e journée de Proleague. Un match important afin de débloquer le compteur de victoire des Zèbres. Une belle prestation était attendue au vu du beau jeu proposé ces derniers matchs. En maturité ainsi que maîtrise du jeu, le Sporting s'impose, face à son ancien entraîneur Edward Still, du plus petit écart et remporte sa première victoire en championnat (1-0).
Et si la solution se trouvait dans la maîtrise du rythme. En ce début de saison, les Zèbres ont habitué leurs supporters a débuté les matchs avec un rythme et un pressing soutenu, se créant de nombreuses occasions sans les concrétiser. De cette façon, les fins de match ont longtemps été fatales. Comme face à Bruges avec deux buts encaissés en peu de temps.Si le groupe est confiant, les résultats ne suivent pas et les Carolos stagnent au fond du classement. Les derniers résultats face à des équipes qui jouent le haut du classement, ont permis de prendre en maturité et sagesse. Une rencontre face à un onze tout autant en difficulté en ce début de saison, tombe à point pour le Sporting en ayant l'occasion d'engranger sa première victoire. Les hommes de Mazzu ont doucement installé leur jeu accompagné d'un bon pressing. Si la balle a longtemps trainé dans l'entre-jeu et les Zèbres ont, petit à petit, augmenté le rythme. Les supporters ont du attendre la 20e minute pour enfin voir des occasions concrètes avec des frappes dangereuses de Mbenza (24e) et d' Ilaimaharitra (27e).
Des actions qui ont poussé le gardien courtraisien à s'illustrer. En face, Courtrai joue avec ses armes mais ne se procure aucune occasion. Les Zèbres montrent les dents et se montrent dangereux dans le rectangle de Vandenberghe. Jusqu'à ce que Mbenza, bien servi par Capitaine Marco, pousse enfin le ballon au fond et délivre Charleroi (32e), 1-0. L'avantage est pris, mais il est à garder. Alors que les Zèbres semblaient dominer, la concentration a soudainement manqué, laissant Courtrai imposer son rythme et donner des sueurs froides aux supporters carolos. Une sortie ratée de Koffi a demandé à Andreou de sauver la balle sur la ligne.
Maîtres du temps et du jeu
En deuxième mi-temps, les Courtraisiens n'attendent pas et décident de prendre les devants en mettant le pied sur le ballon. Le jeu est à l'avantage de Courtai et quelques occasions se créent. Les visiteurs sont dangereux et Koffi doit se montrer tout autant attentif, car Charleroi se relâche et l'attaque coutraisienne tente de surprendre à maintes reprises la défense carolo. Un relâchement qui peut être payé cash mais qui va être sauvé à nouveau sur la ligne par un défenseur zébré. Dans la souffrance, mais en maîtrise, les Zèbres ne se laissent pourtant pas abattre tente de nouveau grâce à un Dabbagh lancé en profondeur (58e) et un Rogelj (62e) qui tente sa chance, mais le ballon est repoussé par le gardien rouge et blanc.
Dans un bon élan, Courtrai tente de renverser la balance. Ojo, sur son côté gauche, frappe dans les mains de Koffi. Heureusement, le ballon glisse et le gardien burkinabé ne tremble pas en l'arrêtant sur la ligne (66e). Du côté de Charleroi, les occasions franches continuent grâce à un Mbenza efficace sur son flanc gauche avec deux frappes de son pied droit repoussées du bout des doigts (70e et 75e) par le meilleur courtraisien sur le terrain, le gardien Vandenberghe.
La fin du match se montre animée du côté des Zèbres. Badji et Heymans, montés au jeu, apportent profondeur et sérennité dans le jeu carolo et tentent de venir apporter du danger tout en gardant la maîtrise des attaques de Courtrai. Zorgane et Heymans combinent, mais la finition manque encore, le ballon passant à rien de rentrer dans le filet (84e). Les derniers instants se montrent tendus et Koffi doit s'illustrer à l'aide d'une belle claquette (90e).
Sans vraiment trembler, mais sans briller, les Zèbres n'ont pas fait de cadeau à leur ancien entraîneur, Edward Still, et s'impose enfin. Les premiers trois points du Sporting qui permettent au staff et aux supporters de souffler.
"On est content d'avoir pris les 3 points ! Quand on ne gagne pas les matchs, une petite peur s'installe. On a été dans la peur et dans le stress de voir des scénarios qu'on a déjà vécu. Ces 3 points vont nous faire beaucoup de bien !" s'exclame Felice Mazzu.
Sacha Benazzi.