Olympic de Charleroi : Gros coup d’arrêt dans le rêve olympien !
Olympic de Charleroi : Gros coup d’arrêt dans le rêve olympien !
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Plus d’un mois après s’être payé le luxe d’éliminer le club de D1A de Zulte-Waregem en coupe de Belgique, le club carolo est redescendu les pieds sur terre en ce début de semaine.
Patrick Rémy et Mohamed Dahmane avaient décidé de demander l’analyse d’un responsable de la fédération afin d’estimer les chances du club de pouvoir obtenir la licence pour la D1B dans l’ambition de continuer à faire évoluer le club dans les années à venir. Et le constat est décevant : La Neuville est très loin du compte et le chantier est énorme !
Un terrain trop étroit
Le terrain de la rue Neuve possède une largueur de 63 mètres alors que le règlement de la RBFA impose une largueur de minimum 64 mètres. Alors oui, il ne manque qu’un mètre mais cela occasionne un casse-tête monumental. « la zone neutre mesure 3 mètres de large et ne peut pas être changée car elle représente le minimum imposé. La seule solution restante est alors de casser la tribune assise » Confiait le club carolo auprès de la nouvelle gazette.
Un nombre insuffisant de places assises
La résolution d’un problème pour en accroitre un autre, voilà ce à quoi le club hennuyer est exposé. En résolvant le problème cité ci-dessus, le club diminuerait son nombre de places assises. Le nombre total s’élève actuellement à 890 alors que le règlement requiert un minimum de 1500. La solution envisagée serait alors d’en ajouter dans la tribune debout. Mais il y a un hic : « la hauteur des marches est insuffisante pour le permettre. La solution se situerait alors dans le fait de casser une marche sur deux mais cela ne permettrait tout de même pas d’ajouter les 610 places manquantes » expliquait le club olympien.
Un nombre de plateformes insuffisantes pour filmer les matchs
Un autre domaine qui demanderait lui aussi un financement assez conséquent. Le nombre de plateformes dédiées aux captures d’images n’est pas assez élevé. Le club n’en possède qu’une seule dans la tribune assise alors qu’il faudrait en ajouter une à chaque hauteur de rectangle pour envisager d’obtenir la fameuse licence. De plus, l’infrastructure devrait être équipée d’un système de caméra que le club ne possède pas.
Une mise à jour de la sécurité requise
Pour obtenir sa licence pour la D1B, le club doit non seulement recevoir l’accord de la commission mais aussi celui du ministère de l’intérieur. Parmi les problèmes exposés au niveau de la sécurité, on retrouve notamment les accès aux sorties qui ne sont pas assez larges car ils ne mesurent qu’un seul mètre alors que le minimum requis est de 1 mètre 50.
D’autres petits soucis à résoudre
En plus des autres points cités, le club devra aussi résoudre d’autres problèmes qui demandent des investissements moins importants comme l’augmentation de la taille du vestiaire visiteur, le changement de l’éclairage ou encore le renforcement des séparations situées entre le terrain et le public.
Du côté du président du club, on encaisse le coup comme il le confie à nos confrères de la nouvelle gazette : « C’est un choc. Je ne m’attendais pas à tout cela. J’imaginais qu’il faudrait adapter certaines choses mais je ne m’attendais certainement pas à un investissement aussi colossal ». Avant d’ajouter : « Je vais prendre rendez-vous avec l’échevin des sports de Charleroi et nous verrons ce qui en ressort de cette réunion ». Pour rappel, le site de La Neuville appartient à la ville et le club espère pouvoir compter sur eux.
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