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Pour combattre le "no-show", ce restaurateur demande un acompte

Depuis un petit temps déjà, les restaurateurs doivent faire face au « no-show ». Grosso modo, c’est la conséquence d’un client qui a réservé une table et qui ne se présente pas. Il ne prévient pas, et donc une table est bloquée inutilement. Le Sel et Poivre à Jumet en a fait l’amère expérience et ses gérants ont décidé de combattre cette pratique.

Ne pas se présenter dans un restaurant alors que vous aviez réservé une table, et ce, sans prévenir, c’est ce qu’on appelle le « no-show ». Le phénomène se répète chaque semaine. « On se retrouve parfois avec sept ou huit couverts en moins sur une soirée donc ça représente beaucoup. C’est quasiment 10 % du chiffre d’affaires. Les réservations ne sont pas respectées et ça engendre des pertes. Quand on connait la situation actuelle, on ne peut pas se permettre de perdre autant d’argent », explique Julian, le gérant de ce restaurant jumétois.

Un acompte pour acter la réservation

La solution qu’il a trouvée est de demander un acompte aux clients. Une pratique complètement légale.
 

« On demande des acomptes pour les grosses tables. On insiste bien, lors de la prise de réservation, d’appeler impérativement en cas d’empêchement. Il faut juste nous prévenir, même une heure à l’avance, histoire qu’on puisse se retourner. »
 

Ce gérant tente de résister à la conjoncture morose, mais avec le « no-show », les pertes s’accumulent vite. « Les frais ont triplé concernant l’énergie. Au niveau des marchandises, il y a entre 20 et 30 % d’augmentation donc on ne peut perdre autant de couverts sur un service. »

Ce restaurateur ne veut pas faire une généralité, il souhaite juste responsabiliser les clients pour éviter qu’ils repartent déçus, sur leur faim et avec une note trop salée. 

O.Boh


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